1917

« Charlot est sur un bateau avec d'autres immigrés à destination de New York. Pendant le voyage, il rencontre une jeune femme qui s'occupe de sa mère malade.

Charlot arrive à New York mais il n'a pas d'argent ni de travail. Il trouve une pièce par terre et décide d'aller au restaurant. Il retrouve la femme du bateau qui est très triste car on devine que sa mère est morte… »

Le déracinement dans l'espoir de trouver une vie meilleure est quelque chose que Charlie Chaplin connaît.

Dans les années 1910, il fait partie de la troupe de Fred Karnot, un des plus grands imprésarios britanniques de spectacles de cabaret. En 1910, il embarque avec la troupe pour une tournée en Amérique. Il ne sait pas encore que pour lui, va s'ouvrir une nouvelle vie : le cinéma.

Durant la traversée, il côtoie et observe ceux qui ont tout quitté et qui n'ont qu'un maigre bagage. C'est d‘eux dont parle Chaplin dans L’Émigrant. Il rend visible leur désespoir, leur faiblesse et le peu d’égards avec lesquels ils sont traités, même au pays des libertés. 

Cette comédie romantique, car Charlot n'est pas qu'un vagabond, c'est aussi un éternel amoureux, est drôle tout autant qu’émouvante.

Voilà encore un film que J.Edgar Hoover ne digérera pas et qu'il utilisera comme preuve de ce qu'il suppose être l’antiaméricanisme de Charlie Chaplin.

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