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Louise Michel, non à l'exploitation

+10 ans

Gérard Dhôtel

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Actes Sud junior, 2014


« La révolte grondait depuis longtemps. Leurs déplorables conditions de travail, les catastrophes au fond des puits, les salaires misérables, les enfants envoyés à la mine dès leur plus jeune âge, tout cela mène aux pires excès… Alors on se sert d'explosifs à Monceau, on s'attaque aux maisons des ingénieurs et on pille au Creusot, on tue à Decazeville.

Ces mineurs avaient demandé justice sans pouvoir l'obtenir, ils ont pris l'homme qui les tyrannisait et l'ont jeté par la fenêtre. C'est ainsi que nous devons nous débarrasser de tous nos exploitants. »


Les ouvrages de la série « ceux qui ont dit non » sont vraiment excellents. S'ils s'adressent aux jeunes, les adultes ne trouveront pas moins de plaisir à s'y référer sur des sujets qu'ils connaissent peu.

Bien écrit, ils donnent des repères très clairs sur leur sujet.


Dans ce roman historique sur Louise Michel, le narrateur est un jeune journaliste du quotidien L'Intransigeant, Eugène Berton. Il est envoyé par son journal pour couvrir le procès de Louise Michel le 11 juin 1883, accusée d'être l'instigatrice d'un pillage de pain commis en bande.

Cet événement, point de départ du livre, est l'occasion de revenir sur le passé de celle qu'on surnomme « la Vierge rouge ».  Par la suite, Eugène Berton aura l'occasion de s'entretenir à plusieurs reprises avec Louise Michel durant son séjour en prison. Il la rencontrera enfin à différents moments de sa vie.

C'est le portrait d'une femme hors du commun qui se dessine sous nos yeux. Cette institutrice, militante anarchiste, féministe, est une des figures majeures de la Commune de Paris.

Très tôt sensible aux questions d'éducation, elle mènera jusqu'à la fin de sa vie un combat acharné contre la misère et l'exploitation.

Jamais elle n'abandonnera (contrairement à d'autres !) l'idée de construire une société plus juste. Sa participation aux événements de la Commune la fera condamner à la déportation en Nouvelle-Calédonie. Ce qui est une punition devient pour elle une aventure humaine et politique.

Revenue en France en 1880, elle multiplie les manifestations et les réunions en faveur des prolétaires.


Ce petit ouvrage est un excellent moyen de faire connaissance avec une belle figure féminine dans un « roman national » qui a trop souvent et trop longtemps ignoré la place des femmes. C'est également un beau modèle de don de soi et de courage.

« Notre place dans l'humanité ne doit pas être mendiée, mais prise. »

Louise Michel

Baz'Art des mots

1 place de la mairie

26 390 Hauterives

 

C'est une chance d'avoir une vraie librairie dans un si petit village. Onze ans que cette belle aventure dure et on lui souhaite de continuer le plus longtemps possible.

Le 22 septembre, aura lieu la remise des prix du Baz'Art des mots en présence des deux auteurs primés et de leurs éditrices.

Le programme culturel est riche : rencontres, lectures, expos dans Les Jardins statuaires…

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