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Notre âge d'or

Smyley Jane

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Un siècle américain : tome 3

Notre âge d'or de Jane Smiley,

rivages, 2019


« C'était un rêve, presque une utopie : en 1920 Walter et Rosanna Langdon voulaient bâtir une ferme prospère dans l'Iowa. Et une famille. Que reste-t-il de leurs ambitions quelques décennies plus tard ? Les joies et les peines ont accompli leur œuvre. Les guerres et la lame de fond de l'histoire aussi.

Notre âge d'or commence à la fin des années 80.

Un ancien acteur de cinéma, Ronald Reagan s'apprête à devenir président des États-Unis. Le métier d'agriculteur n'est plus un idéal : on préfère être député ou loup de Wall Street ».


La grande entreprise de couvrir ”un siècle américain” au travers d'une saga était ambitieuse et intéressante. Malheureusement le troisième tome était vraiment de trop. Plus on avance dans la lecture, plus il devient fastidieux de suivre la multitude de personnages.

Le couple initial a eu cinq enfants qui eux mêmes ont eu trois ou quatre enfants qui en auront deux ou trois ! Il ne faut pas s'attendre à s'attacher à l'un ou à l'autre, le temps manque malgré les 650 pages.

Je suis cependant allée jusqu'au bout par curiosité et avec le secret espoir que cela devienne un excellent livre. Attente veine et espoirs déçus ! Certains passages sont très instructifs sur la société américaine surtout quand on lit entre les lignes, sinon la plupart du temps, on s'ennuie beaucoup.


En suivant les grandes lignes, on constate l'évolution de l'agriculture de l'âge d'or à l'effondrement, la prise du pouvoir de Wall Street sur la politique.

L'auteure révèle plutôt bien le cynisme d'une société dont le fondement n'est autre que financier. On regrette le manque d'explication claire pour les lecteurs non américains. Un des protagoniste se lance en politique. J'ai pensé pouvoir enfin percer les subtilités d'un système  électoral que je ne perçois pas toujours très bien. Il est resté aussi nébuleux avant qu'après la lecture. Par contre, certains détails sont développés qui n'évoquent pas grand-chose à celui qui ne réside pas aux États-Unis.

Plus on avance dans l'histoire, plus les grands événements ne sont qu'effleurés.

Ne reste plus que cette grande famille dont on peine à trouver à son histoire un intérêt quelconque.

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