« Boltanski- Après »

79 rue du Temple.

L'américaine Marian Goodman a fondé en 1965 une petite maison d'édition indépendante, spécialisée dans l'art contemporain. En 1977, elle ouvre, à New York sa première galerie. C'est un grand succès. En 1999, elle ouvre une seconde galerie à Paris, rue du Temple.

Actuellement, on peut visiter l'exposition “Après” de Christian Boltanski.

Né à Paris en 1944, cet artiste plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste est avant tout connu pour ses installations.

L'exposition est assez réduite, une pièce en rez-de-chaussée et deux en sous-sol. Il s'agit pour l'artiste de faire vivre aux visiteurs une « expérience immersive à l'aide de sculptures et d'installations vidéo ».

“L'expérience que je souhaite pour le public qui vient visiter chacune de mes expositions n'est pas forcément de comprendre mais de ressentir que quelque chose a eu lieu.”

En cela, l'exposition est réussie, on ressort un peu perplexe, chacun y allant de ses hypothèses et interprétations.

Les explications trouvées sur Internet mériteraient d'être données sur le lieu de l'exposition. Notamment à propos des projections vidéos sur de grands rideaux, d'images bucoliques à travers lesquelles sont intercalées des images subliminales.

Pour Boltanski il s'agit de “ vidéos clichées d'une vision fabriquée du bonheur”. Les images subliminales sont celles des horreurs qui ont eu lieu au cours du siècle où est né l'artiste.