« Nous on chante et on porte des perruques. Anaïs doit se changer très vite (elle est souvent trop lente). ÉLise a le rôle dramatique (même qu'elle sait pleurer pour de vrai). Des gens meurent en musique, alors ça va. »

La compagnie Asland propose une adaptation d'un conte méconnu des frères Grimm : La mariée noire et la mariée blanche. On est bien en peine de résumer l'histoire, on va donc se contenter de dire que c'est «  une femme qui refuse de se marier avec le roi ». 

La compagnie définit son travail ainsi : «  À la base, on est parti d'un conte des frères Grimm. Et après, on a décidé de changer toute l'histoire. Et maintenant, on préfère vraiment la notre ».

Les quatre comédiens mêlent le théâtre, jeu clowneesque, musique, narration parlée, scandée voire rapée. Si la troupe semble follement s'amuser, elle perd cependant le spectateur. L’histoire, s'il y en a une, devient totalement incompréhensible.

La pièce finit par être une succession de gags visuels ou de jeux de mots plus ou moins drôles. Le titre et le résumé qui se voulaient prometteurs dans le genre « conte décalé » ne tiennent pas leur promesse malgré le dynamisme et l’inventivité des interprètes !