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Les quatre sœurs March

Louisa May Ascott

Mise en scène de :

Armande Golpin et Aurélien Houver

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Les quatre sœurs March

d'après la série de romans de Louisa May Alcott.

Mise en scène et adaptation de Armande Galpin et Aurélien Hoover.

Avec Armande Galpin, Clémentine Lebocey, Charlotte Lequesne, Juliette Malfrey, Victoria Ribeiro, Alexandre Schreiber, Guillaume Tagnati.

Théâtre Le Ranelagh,  jusqu'au 28 avril 2024


«  Joséphine, Meg, Beth et Amy vivent une existence modeste dans les États-Unis du XIXe siècle, en tentant, chacune à leur manière, de trouver leur chemin à travers la vie. »


Il est rarement aisé d'adapter un roman au théâtre. Ce qui est décrit en quelques mots sur le papier, demande de déployer de l'inventivité pour être restitué sur une scène. Cela peut donner lieu à des longueurs ou à des dialogues très artificiels.

Ce n'est pas le cas ici, l'ingéniosité de la mise en scène et l’habile utilisation d'un décor amovible, permettent de suivre l'histoire sans lourdeur.


En choisissant de ne pas représenter sur scène le docteur March et sa femme, la pièce nous épargne le versant très moralisateur du roman. Et c'est tant mieux pour nous car ce n'est pas le plus intéressant de cette histoire.

Les parents des quatre filles March ne sont présents qu'en arrière-plan, par des lettres ou évoqués dans les discussions entre les différents protagonistes. On comprend très bien ainsi leur condition de vie, l'amour qui unit cette famille et la grande bienveillance des parents qui laissent leurs filles libres de leur choix.


Les comédiennes qui jouent les quatre filles March incarnent très bien leur personnage devenu jeune adulte. Les lecteurs du roman retrouveront parfaitement les traits de caractère des héroïnes. Meg, toujours posée et responsable, qui rêve et idéalise une vie de famille harmonieuse. Joséphine, dite Jo, qui œuvre pour être indépendante et mener une carrière d'écrivaine. Beth, le petit ange fragile, pianiste dont le seul désir est de rester auprès de ses parents. Et enfin Amy, la frivole dont l'unique but est de faire un « beau mariage ».

À cette joyeuse petite bande s'ajoute Lauri dont le rôle n'est pas sans importance dans la destinée des March.


L'histoire couvre une assez longue période. Sans les artifices du cinéma, il est relativement difficile de faire passer les comédiens d'un rôle d'enfant à l'adolescence puis de jeune adulte. Le début de la pièce est donc un peu fastidieux car légèrement surjoué.

La qualité du jeu grandit en même temps que les personnages.


C'est un très agréable moment de théâtre, le spectateur est emporté par le dynamisme de la mise en scène et de la troupe.

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