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Capaharnaüm

de Nadine Labaki

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avec Zain Abrafeea, Nadine Labaki, Yordanos Shifera

2h03, drame, Liban.


À l'intérieur d'un tribunal Zain, un garçon de 12 ans est présenté devant le juge. À la question : “Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ?, Zayn lui répond : “Pour m'avoir donné la vie !”.

Capharnaüm retrace l'incroyable parcours de cet enfants en quête d'identité et qui se rebelle contre la vie qu'on cherche à lui imposer.

Quel gâchis quand on en fait trop !

Le postulat de départ était pourtant bien intéressant, les thèmes abordés primordiaux : la misère, la violence, les réfugiés, les profiteurs...

Malheureusement, on tombe très vite dans le voyeurisme et le pathos. Nadine Labaki veut dénoncer la misère mais son film exploite d'énormes ficelles contre-productives ! On attendait beaucoup plus de subtilité et de retenue pour traiter le parcours de cet enfant dans les méandres de la misère. Un parcours si dur qu'il aurait préféré ne pas être mis au monde.

Le propos est fort mais le message final laisse perplexe voire dérange.

Après nous avoir enfoncé dans la plus grande noirceur : les bidonvilles, l'exploitation des plus faibles, les coups, la faim... il me semble que la conclusion ne fasse pas la distinction entre la pauvreté et la violence.

Quel est le propos : les pauvres ne devraient pas avoir d'enfant ? Pourquoi ? parce qu'ils n'ont pas les moyens de les élever ou parce qu'ils seraient obligatoirement des rustres d'une grande violence ?

Après nous avoir imposé le pire pendant 2h, le film nous laisse sur notre faim lors de la confrontation avec les parents.

L'analyse qui aurait été souhaitable est bien rapide et trop légère.

Au final, le film ne nous tient que par ce petit acteur, qui n'en n'est pas un, mais qui est terriblement bon !




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