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Le client

de Asghar Farhadi

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avec Shahab Hosseini , Taraneh Alidoosti, Babah Karimi

Iran, drame, 2h03, 2016


Contraints de quitter leur appartement du centre de Téhéran en raison d'importants travaux menaçant l'immeuble, Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement. Un événement en rapport avec l'ancien locataire va bouleverser la vie du jeune couple.

J'avais beaucoup aimé “une séparation” et “les enfants de Belle Ville”

J'avais beaucoup moins aimé “le passé” me demandant même, si nous ne nous étions pas trompés sur le compte d'Asghar Farhadi et si une fois de plus, les critiques ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, extrapolant et fantasmant sur les propos des réalisateurs dès qu'ils paraissent un tant soit peu dissidents.

Après le passé, j'étais totalement perplexe. Le message était trouble, les adolescents occidentaux partiraient en vrille à cause de l'instabilité sentimentale et de l'inconstance de leur mère !?

L'analyse m'avait semblé bien légère d'un côté, et lourde de reproches de l'autre.

Avec le client, nous sommes loin de ces polémiques.

L'événement qui va survenir dans la vie de ce couple de Téhéran pourrait arriver à n'importe quel couple, de n'importe quel milieu et de n'importe quel pays.

Par contre, certains éléments, voire même certains détails, nous laissent penser que la manière de vivre les choses et les conséquences, varient selon les cultures.

C'est d'ailleurs ce qui fait tout l'intérêt du film. Sans cela, ça serait une banale histoire d'agression.

Beaucoup de points interrogent : la communication,  dans un couple qui a l'air plutôt moderne et très peu traditionnel, le rapport aux regards des autres, (voisins et amis), le rapport à la police, la notion d'humiliation comme vengeance...La place de la femme reste toujours le sujet qui me fait le plus frémir !

L' image de Téhéran est aussi bien intéressante. Une ville bétonnée, une ville en perpétuels travaux où se montent des pièces de théâtre d'auteur américain sérieux, mais où la contrainte de la censure peut amener des moments ridicules, comme jouer une scène dénudée en étant entièrement habillé !

Asghar Farhadi nous montre toute la difficulté de vivre entre le poids des traditions et le désir de modernité.

Un film à voir et qui pose le débat !





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