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Un coup de maître

Gaston Duprat

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avec Guillermo Francella, Luis Brandoni, Raúl Arévalo

Argentine/ Espagne

comédie, 1h4, février 2019.


« Arturo est le propriétaire d'une galerie d'art à Buenos Aires, un homme charmant, sophistiqué mais sans scrupule.

Il représente Renzo, un peintre loufoque et torturé qui traverse une petite baisse de régime.

Leur relation est faite d'amour et de haine… »

Un très bon film qui mêlent habilement, humour, émotion et critique du monde de l'art.

Impossible de trop en raconter car un certain nombre de rebondissements participent à la réussite du film.

Les joutes verbales entre l'artiste et son galiériste sont savoureuses. Leur amitié est vieille de plusieurs décennies mais au moment du film leurs vies professionnelles se sont éloignées.

Arturo, pour vendre des toiles, veut de la modernité, pour lui, l'art de se plier aux désirs du client.

Renzo devenu un vieux peintre bougon et sans concession, refusant de peindre sur commande, exècre les critiques. Sans le sou, il aime tout de même les bonnes choses de la vie.

La valeur de l'art est mise ici en question. Elle ne répond que peu à une certaine objectivité, elle n'est que ce que l'acheteur accepte de débourser.

On le verra au cours du film mais la différence entre les deux hommes peut se mesurer dans leur rapport à la ville. Renzo n'a besoin que de son atelier et de sa peinture. Arturo a besoin de liens sociaux, il aime sa ville qu'il voit comme le lieu de tous les possibles.

Il nous fera d'ailleurs un beau portrait de Buenos Aires et de ses habitants qu'il aime observer et en inventer la vie.

L'intrigue est bien menée, nous menant parfois sur des fausses pistes pour mieux nous surprendre.

Les personnages, bien dessinés sont attachants malgré leurs défauts.

Il faut dire qu'ils sont traversés de sentiments bassement humains.

« Un coup de maître » est un vrai film distrayant et réjouissant.





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