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Django

de Étienne Comar

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avec Reda Kateb, Cécile de France, Beata Palya, 1h55, Biopic, France, 2017


En 1943, pendant l'occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt est au sommet de son art.

Chaque soir, il fait vibrer le Tout-Paris aux Folies Bergères, avec sa musique swing alors qu'en Europe, les Tsiganes sont pourchassés et massacrés.

Lorsque la propagande allemande veut l'envoyer à Berlin pour une série de concerts, son entourage sent le danger...

Je ne m'attendais pas un film terrible, j'ai été finalement assez agréablement surprise, c'est pas mal du tout !

Ce n'est pas un biopic traditionnel. Il ne s'agit pas de suivre Django Reinhardt sur l'ensemble de sa vie, mais sur un temps très court, de 1943 à la fin de la guerre.

Période très restreinte, qui paradoxalement fait de Django, un film beaucoup plus ouvert sur l'histoire que sur la seule personne du grand guitariste.

Peut-être que les grands fans de sa musique n'y trouveront pas leur compte...

Personnellement, j'ai trouvé très intéressant qu'Étienne Comar pose la question de la position des artistes pendant l'Occupation.

Django, centré sur son art et sa famille proche, n'a pas conscience de l'horreur et des dangers de cette guerre qui ne semble pas le concerner.

Sa mise en danger personnel lui fera ouvrir les yeux sur le sort que les nazis réservent à la communauté Tsigane.

C'est un bel hommage pour les victimes, tout en offrant une bande-son qui donne envie de swinger !

Bien sûr, le film a quelques faiblesses. Le personnage de Cécile de France est assez moyen. Peu crédible, sûrement parce que ce personnage n'a pas existé mais est la somme de plusieurs rencontres de Django.

Si ce film n'est pas un chef-d'œuvre, il vaut tout de même le coup d'être vu !





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