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Faute d'amour

Andrey Zvygintsev

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avec Alexey Rozin, Maryana Spivak, Matvey Novikov,

2h08 drame Russie

Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaîne les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif. Boris est en couple et va avoir un enfant alors que Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l'épouser. Aucun des deux ne semble avoir d'intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans jusqu'à ce qu'il disparaisse...

Pour apprécier ce film il faut quelques conditions préalables. Tout d'abord il faut aimer les films russes avec leur lenteur et parfois leur noirceur, ensuite il faut avoir envie de s'interroger sur la société russe qui le plus souvent nous déroute.

Si tel n'est pas le cas surtout faites un autre choix !

Pour les autres, c'est un film à ne pas manquer. Après “Elena” en 2011 et “Léviatha”n en 2014, Andrey Zvyagintsev enfonce le clou avec “Faute d'amour”, et nous donne matière à réfléchir. Chaque scène traduit la dureté des rapports sociaux et individuels. C'est terriblement sombre et bouleversant à la fois.

La disparition d'Aliocha me semble être un symbole : on perd l'essentiel lorsqu'on construit une société de plus en plus individualiste et on se ferme les perspectives du bonheur fantasmé. Certains critiques voient dans “Faute d'amour” un film trop clinique et cynique. Ce n'est pas faux mais cela montre le regard que Andrey Zvyagintsev porte sur son peuple. Il ne fait pas d'analyse sociologique ou psychologique des personnages, il constate et nous laisse maître de nos jugements. Le message est universel, à l'échelle individuelle ou collective : on ne peut pas vivre sans amour, le tout n'étant pas seulement de recevoir mais aussi d'en donner.

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