Jalouse
David et Stéphane Foenkinos
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Jalouse de David et Stéphane Foenkinos, avec Karine Viard, Anne Dorval, Anaïs Demoustier.
1h46, comédie, France
"Nathalie Pêcheur, professeur de lettres, divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive.
Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d'action s'étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage."
Le film retrace la bascule inattendue d'une femme.
Un film très moyen, qui ne réjouira complètement que les fans de Karine Viard, puisqu'elle ne quitte pas l'écran plus d'une minute !
La première partie n'est pas trop mal, bien rythmée, elle plante le décor et quelques répliques font mouche.
Malheureusement, les meilleurs moments du film sont dans la bande annonce !
Dans la deuxième partie, le film, non seulement s'essouffle mais s'enlise.
Notre héroïne ne devient pas jalouse comme on attrape un rhume. Elle souffre avant tout, de solitude amoureuse et du temps qui passe inexorablement. Sa jalousie résulte principalement d'un déni de dépression qui lui donne envie de détruire le bonheur de ceux qui l'entourent.
Si l'idée de départ était plutôt bonne, le film tourne très vite en rond et peine à trouver le ton juste.
C'est assez à la mode, en ce moment, de vouloir faire des films qui s'aventurent autour de thèmes, hors des schémas classiques : la vie amoureuse des femmes ne s'arrêtent pas avec la ménopause, toutes les femmes ne rêvent pas de faire des enfants, tout le monde n'éprouve pas, obligatoirement , une immense joie à être grands-parents...
Malheureusement, tous ces films rebroussent plus ou moins chemin en cours de route, voire véhiculent eux même d'éternels clichés.
“Jalouse” n'échappe pas à la règle : dans un couple un homme qui part, c'est forcément pour une jeunette, la femme elle, c'est forcément pour un vieux riche !
Ce film navigue donc péniblement entre comédie et drame psychologique sans vraiment oser aller au bout du sujet. On finit même pas s'ennuyer !