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Je danserai si je veux

Maysaloun Hamoud

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avec Sana Jammeleh, Shaden Kanboura

1h 42, drame, Palestine.


"Layla, Salma et Nour, trois jeunes femmes palestiniennes partagent un appartement à Tel-Aviv, loin du carcan de leur ville d'origine et à l'abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d'épreuves."


Ce n'est pas le portrait de trois femmes, mais le portrait d'une société à travers trois figures féminines dont les traits ont été forcés pour servir le propos.

La liberté est au cœur de ce film qui malgré certaines maladresses et quelques longueurs est très touchant et a le grand mérite d'exister.

Dans “je danserai si je veux”, les trois jeunes femmes ne veulent pas se contenter d'être mères, sœurs, filles, épouses de quelqu'un. Chacune dans son genre veut avoir une existence propre et refusera d'être la victime de ce monde plein de codes culturels ultraconservateurs.

Maysaloun Hamoud veut changer les choses de l'Intérieur et montrer que toutes les femmes peuvent se sentir concernées par leur libération, les laïques comme les religieuses. Un point m'interroge parce qu'on le retrouve très souvent dans les livres ou films du même genre que celui-ci. Il semblerait que “faire la fête” à l'occidental, se résume à boire, fumer et sniffer de la coke !

Libres à elles,  mais la notion de liberté ne se résume heureusement pas qu'à ça !

Je me demande, si après avoir passé des dizaines d'années à décrire le monde occidental comme le lieu des plus grandes perversions, les autorités religieuses n'ont pas ancré cette seule image dans la tête des populations orientales.

Ou alors, est-ce la preuve ultime qu'un monde d'interdits multiples provoquent les excès inverses ?

Un film à voir, car il y a encore trop peu d'intellectuels et d'artistes, qui de l'Intérieur, condamnent le système patriarcal, la misogynie, l'homophobie...

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