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Le mal n'existe pas

Ryüsuke Hamaguchi

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avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryûji Kosaka

drame, 1h 46, 2024


« Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement. Le projet de construction d'un « camping glamour » dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l'équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois. »


Il manque tant de clés de compréhension à ce film qu'il est bien difficile d'en parler. Le mal n'existe pas est une fable écologique qui mise tout sur les images de l'Homme communiant avec la nature. L'économie de dialogues, le minimalisme quant à l'histoire et à la psychologie des personnages rendent l'ensemble bien peu intéressant.


Takumi vit avec la nature. Il coupe son bois, remplit des bidons à la source, porte ces derniers jusqu'à sa voiture qu'il est impossible de garer près du point d'eau. Plutôt que de multiplier les exemples de sa vie d’homme des bois, on assiste plusieurs fois aux mêmes scènes et on va assister à ces tâches de bout en bout. C'est bien long de le regarder faire !

On aurait préféré en apprendre plus sur cet homme bien peu bavard plutôt que de le regarder œuvrer !


On a face à face, des villageois soucieux de préserver leur milieu naturel qui assure leur subsistance, et une Société de communication qui vient leur vendre la création d'un camping de luxe dont la construction qui n'a pour but que le loisir, va impacter leur vie quotidienne.

La confrontation entre les deux parties sera le seul moment où le spectateur s’éveillera un peu.


Hamaguchi propose quelques images esthétiquement intéressantes et originales comme de montrer le paysage arrière qui défile lorsque Takumi est au volant de sa voiture. Ou encore de ne pas suivre les acteurs qui sortent du champ de la caméra laissant l'image sur la nature qui devient le personnage central du film.


Ces coquetteries n’aident cependant pas le spectateur à mieux comprendre. La conclusion du film nous a laissés  au summum de la perplexité. 

Après avoir traversé l'ennui, c'est un coup un peu rude que de rester sur sa faim !!

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