Le musée des merveilles
Todd Haynes
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avec Oakes Fegley, Millicent Simmonds, Jlianne Moore, 1h57, drame, USA.
"Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et rose...
Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente. Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice. Les deux enfants vont se lancer dans une quête qui va les mener à New York..."
Le seul point positif de ce film, c'est qu'il a créé une unanimité intergénérationnelle, il a profondément ennuyé de 13 à 65 ans !
C'est long, très long, pour un propos qui n'a que peu d'intérêt.
L' idée de départ était pourtant assez originale : faire avancer parallèlement la découverte du New York des années 30, avec celle des années 70, à travers le regard d'enfants. Finalement, c'est toujours avec un regard d'enfant que nous abordons cette ville pour la première fois.
Cela aurait pu être un bel hommage à cette “City that never sleeps”.
Malheureusement, l'histoire est beaucoup trop mièvre pour que l'intérêt survive. L'utilisation du noir et blanc et l'aspect ”film muet” pour illustrer les années 30, était une bonne idée. Cela devient finalement pesant car c'est plus un exercice de style qu'un effet au service du fond.
Todd Haynes a réalisé un bel objet cinématographique, mais semble avoir oublié que pour tenir les spectateurs dans une salle obscure pendant 2 heures, il faut aussi soigner l'histoire. On contemple... on attend...un dénouement qui s'avérera simpliste et expéditif.
À la sortie, une phrase me viendra en tête : “Tout ça, pour ça !”