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La Parade

Srdjan Dragojevic

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avec Nikola Koja, Milos Samolov, Goran Jevtic.

1h55, comédie, drame, Allemagne, Slovénie, 2013


“En voulant sauver son pitbull chéri et contenter sa fiancée capricieuse, Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obligé d'assurer la sécurité de la première Gay Pride de Serbie…”

On est dans l'humour lourd, parfois très lourd, les amoureux de la poésie peuvent donc faire l'impasse sur ce film. Ceux qui pensent qu'il faut encourager les productions qui visent à promouvoir la tolérance verront ce film et ne passeront pas un si mauvais moment que ça.


La parade est un condensé de tous les clichés sur l'homosexualité. Ceux-ci ne sont pas traités avec une grande finesse mais après tout, est-on si loin de ce que beaucoup de rustres pensent encore ?

On s'attendrit de voir une bande de grosses brutes découvrir que le sentiment amoureux et sa manifestation sont identiques quel que soit l'objet de l'amour. Lemon, le gangster est prêt à tout pour l'amour de sa fiancée, Radmilo, le vétérinaire l'est également pour l'amour de son compagnon.


Pour protéger les participants de cette Gaypride serbe, Srdjan Dragojevic réunit les ennemis d'hier de la guerre de Yougoslavie. On en déduit que l'homophobie est un problème commun à tous ces pays issus de l'éclatement de la Yougoslavie.

La folle équipée, à travers le territoire, à bord d'une Austin rose sera composée d'un Serbe, d'un croate, d'un bosniaque et d'un albanais du Kosovo.

Il a fallu 3 ans pour que ce film voit le jour tant les menaces des groupes nationalistes et néonazis ont été fortes.

La parade est un film citoyen.


N'oublions pas qu'en 2010 (autant dire hier) la Gay Pride a réuni à Belgrade 1000 militants, protégés par 6500 policiers contre 7000 hooligans et néonazis !

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