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Play

Anthony Marciano

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avec Max Boublil, Alice Isaaz et Malik Zidi

1h48, comédie, France


“En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans, il ne s'arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c'est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.”

Si ce film est assez sympathique, ce n'est absolument pas le portrait d'une génération.

« Play » est la succession de tranches de vie d'une bande de copains. L'ensemble est bien fait, on retrouve  l'effet caméscope, les acteurs adolescents sont très bien choisis, la ressemblance entre les comédiens qui incarnent les mêmes personnages à des âges différents est impressionnante.

Au premier abord, le propos semblait intéressant mais le film est trop nombriliste.

Rien ne transparaît du monde qui entoure cette petite bande d'amis. Apparemment, aucun fait social ni politique n'a suscité le moindre intérêt chez ces jeunes.

Si au début, on sourit volontiers de certaines situations : s'incruster à la boum de sa grande sœur, une séance de spiritisme, le jeu « action ou vérité »...  on finit par très vite se lasser !

Toutes les premières fois, toutes les soirées dansantes et alcoolisées s'enchaînent de façon monotone. À chaque période, on prend les mêmes et on recommence, on a le sentiment de tourner en rond. À aucun moment, le film ne prend de la hauteur. Les personnages sont plutôt attachants mais à petite dose, du coup le film est vraiment trop long.

Les nostalgiques égocentrés profiteront de leur séance pour revivre leur adolescence. Ceux qui voulaient retrouver l'air du temps d'une époque, ressortiront frustrés.

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