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Rodin

Jacques Doillon

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avec Vincent Lindon, Izïa Higelin, Séverine Caneele, 2017, 1h59, drame, France


"À Paris, en 1880, Auguste Rodin reçoit enfin à 40 ans, sa première commande de l'État. Ce sera “la porte de l'enfer” composée de figurines dont certaines feront, sa gloire comme “le baiser” et” le penseur”.

Il partage sa vie avec Rose, lorsqu'il rencontre la jeune Camille Claudel, son élève le plus douée, qui devient vite son assistante, puis sa maîtresse."


Malgré le grand nombre de très bonnes critiques, nous ne trouvons pas ce film réussi. Il traîne en longueur et manque de dynamisme. Vincent Lindon semble jouer toujours de la même façon depuis "Welcome", du coup il ne donne pas vie à son Rodin contrairement à ce qu'on a pu lire chez les critiques "officiels".
Il est vrai qu'il est très difficile d'incarner un personnage qui a existé et laissé des traces de sa notoriété. Cela étant,  rien ne justifie le fait que Vincent Lindon marmonne dans sa barbe et qu'on ne comprenne que difficilement ce qu'il dit !
Izïa Higelin joue plutôt bien mais incarne une Camille Claudel en demi-teinte. Le parti pris du film est de rendre un bel hommage au Maître, c'est lui qui est mis sous la lumière des projecteurs. Camille est principalement vue sous l'angle de son amour passion pour Rodin. Son talent et sa fièvre pour la sculpture passent ici largement au second plan.......elle n'est pas le sujet du film.


Une fois de plus reste le seul plaisir de voir la conception des sculptures que nous connaissons tous.

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