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Tout le monde aime Jeanne

de Céline Devaux

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avec Blanche Gardin, Laurent Lafitte, Maxence Tual, comédie, France, Portugal, 1h35, 2022


« Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd'hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l'appartement de sa mère disparue un an auparavant. Àl'aéroport, elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée, fantasque et quelque peu envahissant. »


Le film intègre des animations graphiques qui permettent aux spectateurs d'être témoin de ce qui se passe dans la tête de Jeanne. C'est une petite voix que tout à chacun peut entendre à différents moments de sa vie. Tour à tour enjouée “ je suis la meilleure” ou défaitiste ” je suis nullissime ”.

Elle peut être également culpabilisante, aussi bien pour une cigarette allumée, que pour m'avoir pas répondu à un coup de téléphone.

Cet appel, c'est la mère de Jeanne qui l'a passé et à la suite duquel elle s'est suicidé.


Le spectateur n'en saura pas plus à ce sujet.

Seule compte la culpabilité ressentie par l'héroïne, son retour sur sa relation avec sa mère, la dépression vers laquelle elle semble tendre petit à petit.

La petite voix apporte humour et originalité. Elle permet de mesurer l'écart entre ce que dit Jeanne et ce qu'elle pense vraiment.

Le personnage joué par Laurent Lafitte amène une bouffée supplémentaire de cocasserie pour traiter un sujet qui ne manque pas de gravité :  le spleen, la dépression, la mélancolie….


Malheureusement, passée la première partie qui plante pourtant bien le décor, on s'ennuie un peu. L'originalité ne fait pas tout un film. Tout le monde aime Jeanne finit par tourner en rond. Le manque de rythme perd le spectateur qui s'interroge sur le sens du propos :  deux personnages, deux formes de dépression, leur rencontre…. oui bien…. mais alors ?

Malgré ses 1h35, le film souffre de longueurs ce qui semble être un comble aujourd'hui.

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