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La villa

Robert Guediguian

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avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Jacques Boudet, Anaïs Demoustier, 1h47, drame, France.


"Dans une calanque, près de Marseille, au creux de l'hiver, Angèle, Joseph et Armand se rassemblent autour de leur père vieillissant.

C'est le moment pour eux, de mesurer ce qu'ils ont conservé de l'idéal qu'il leur a transmis lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions..."


C'est tout d'abord avec plaisir qu'on retrouve les paysages, couleurs et acteurs préférés de Guédiguian.

Puis assez vite, on n'est plus dans un film mais dans un catalogue des pensées et valeurs de l'auteur.

Quand on apprécie ce cinéaste, on y trouve un petit peu son compte mais tout de même j'ai préféré l'entendre parler de son film à la radio que de le voir, ce qui est bien embêtant !

On trouve pêle-mêle, dans “La Villa” , des interrogations sur le temps qui passe, des réflexions sur les changements dans notre société et surtout sur la survivance de nos valeurs.

Un beau vieux couple qui réside dans cette calanque incarne les temps anciens où une parole donnée était immuable et  où on prenait le temps de boire un coup et de discuter.

Le fils, jeune homme moderne, passe son temps à travailler, règle les soucis matériels et lorsqu'il prends le temps de s'attabler avec ses parents, demande un café... son père lui servira un coup de rouge !

Avec le personnage joué par Jean-Pierre Darroussin, on assiste à une succession de considérations sur le monde ouvrier.

Quant aux “nouveaux arrivants” venus de la mer, ils ne sont là que pour permettre à Gediguian de nous livrer ses sentiments sur les réfugiés.

Très rapidement, ce film ne semble plus être qu'un prétexte, pour le cinéaste, de faire un exposé de sa vision de la vie et du monde qui l'entoure.

Ce n'est pas inintéressant, surtout lorsqu'on partage un bon nombre de ses idées,  mais cela ne fait pas pour autant, un très bon film.

Cela manque de rythme , c'est beaucoup trop “joué”. Chaque réflexion, aussi pertinente soit-elle, semble plaquée artificiellement dans la bouche des acteurs.


 

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