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Woman at war

Benedikt Erlingsson

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Woman at war de Bénédicte Erlingsson, 1h40, comédie, Islande

avec Haldora Geirhardsdottir, Johann Siguroarson


"Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l'industrie locale de l'aluminium qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les hautes terres d'Islande... Mais la situation pourrait changer avec l'arrivée inattendue d'une petite orpheline dans sa vie..."


Un film original, parce qu'étrange et c'est ce qui en fait son intérêt. Pour le spectateur français, le cinéma islandais fait office d'OVNI. Dans ce genre, “Woman at war” est une réussite. Cette fable moderne et écologique, gentiment déjantée est pleine d'humour.

Halla est une activiste tout à fait sérieuse, n'hésitant pas à parcourir la lande au pas de course, armée d'une arbalète ou munie d'explosifs pour s'attaquer aux pylônes électriques.

Dans sa vie de tous les jours, elle n'en n'a pas l'air, mais c'est une vraie guerrière !

Animatrice d'une chorale, sœur d'une prof de yoga, son intérieur est décoré de grandes affiches de Gandhi et Mandela. Sans avoir à développer sa pensée avec de longs dialogues, on comprend tout de suite son idéologie écologiste et son extremisme.

Très régulièrement, des musiciens apparaissent à l'écran alors qu'ils jouent la bande-annonce.

C'est toujours très à propos, une sorte de surprise à la fois poétique et drôle. À deux reprises, les musiciens vont également intervenir dans l'action.

Tout au long du film, plein de petits détails interrogent, mais les réponses finissent toujours par arriver, nous faisant dire que c'est à la fois bien trouvé et bien ficelé !

À quoi sert ce masque à l'effigie de Mandela dans la cave ? Pourquoi remplir sa voiture de fleurs et d'un sac de fientes d'oiseaux ? Quel rôle pour un cadavre de mouton ?

Ne dévoilons pas tout ! Allez passer un bon moment devant ce film... différent !


 

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