Au piano
Echenoz Jean
2
Éditions de Minuit, 2002
Auteur que j'ai découvert grâce à ma librairie préférée, “La Fontaine aux livres”, à Palaiseau.
J'ai commencé par “Envoyée spéciale” et je pensais m'arrêter là, parce que même si c'est très bien écrit et assez drôle, je n'ai rien retiré de particulier dans cette lecture.
Puis mon libraire m'a mis “14” entre les mains, et là, je dois dire que c'est un vrai petit bijou de la littérature ! J'ai donc continué Echenoz de manière aléatoire, sans m'occuper ni du thème, ni de la date de parution.
Avec cet auteur c'est un peu “au petit bonheur la chance”, toujours plaisant, cela reste inégal dans l'intérêt.
Dans “Au piano”, Jean Echenoz met en scène un pianiste (jusque-là rien de très original) un peu alcoolique, éternel amoureux mais trop timide, un peu gauche et rêveur. Il va mourir et nous allons découvrir avec lui le “Centre”, une version moderne et originale du purgatoire.
J'ai beaucoup aimé la première partie du livre. Ce pianiste de renom qu'il faut quasiment pousser sur scène au dernier moment. Les tactiques déployées par son très sympathique 'garde du corps' pour l'empêcher de boire avant ses représentations.
La deuxième partie, la description du purgatoire, est assez drôle mais elle m'a aussi assez vite ennuyée.
Par contre, la dernière page est un régal.
Même si ce n'est pas le meilleur Echenoz “Au piano” est une assez bonne lecture.