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Babylone

Reza Yasmina

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Flammarion, 2016, prix Renaudot


"Elisabeth, parisienne de 60 ans, décide d'organiser une fête de printemps. Les conversations sont badines, tout se passe pour le mieux. Mais à l'issue de la soirée un drame va bouleverser la vie des protagonistes."


Ce livre me laisse un peu perplexe.

Il y a une histoire, tout est compréhensible dans son déroulement. L'écriture est simple, fluide, agréable. Mais au final, qu’a voulu dire l'auteur ?

J’ai refermé ce livre et ma première réflexion a été “oui, et alors ” ?

L'histoire est peu crédible mais à la limite, ce n'est pas le plus important quand elle est au service d'un propos clair et digne d'intérêt.

Les fondements de l'amitié entre Élisabeth et son voisin sont flous alors qu’on sent bien qu'ils sont un des nœuds du problème.

Ayant le sentiment d'être passée à côté de quelque chose, je suis allée lire des critiques de “professionnels”. Cela ne m'a pas aidé à y voir plus clair.

J'ai lu : “Une fête tourne au drame à cause d'un banal malentendu” . Pour moi le malentendu n'était qu'un prétexte. La dispute des voisins d'Élisabeth est beaucoup plus profonde que ça et le malentendu n'est que le révélateur du désamour qui commence à s'installer. Lydie trouve de plus en plus souvent son mari ridicule, voire pathétique. Ensuite je suis tombée sur “variation sarcastique sur la solitude, le couple, l'abandon”.

Fichtre, sarcastique !!!!! c'est fort comme mot où moi je n'ai vu qu’un vague humour dans la galerie de personnages proposée.

Serais-je donc complètement à côté de la plaque?

Babylone n'est pas un moment de lecture désagréable mais on reste sur sa faim ne sachant que tirer de tout ça !

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