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La couleur bleue

Kastner Jörg

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La couleur bleue de Jörg Kastner, point, 2007


"La folie s'empare d'Amsterdam en cette année 1669. Des hommes se mettent à tuer sauvagement leur épouse, leurs enfants.

Sur les lieux du crime, on trouve toujours le même tableau d'un bleu profond et captivant.

Le jeune peintre Cornélis enquête. De l'atelier de Rembrandt à la Bourse du Commerce, il devient l'acteur involontaire d'une terrible machination..."


À ne lire que, si adolescents, vous étiez férus de romans d'aventures et que vous êtes nostalgique de cette époque !

Le roman commence bien, l'intrigue est accrocheuse.

Le mystère qui entoure la couleur bleue donne envie d'aller plus avant dans la lecture.

Le jeune peintre Cornélis est attachant. Amsterdam regorge de peintres et il se désole de ne pas pouvoir vivre de son art.

Sa condition,  puis son enquête,  nous font découvrir différents aspects de la vie à Amsterdam au 17e siècle.

À travers son art, il nous fait côtoyer Rembrandt à l'époque où, ruiné et désespéré par la mort de son fils Titus, le Grand Maître est sur le déclin.

Ce livre nous fait également entrer dans le monde des marchands d'art et des commanditaires de tableaux.

Au début du roman, pour survivre, Cornélis est géolier. On le suit dans les méandres du Rasphuis, une institution de correction et de travail,  dont aujourd'hui il ne reste que la porte.

Son enquête nous entraînera dans des bars, des maisons closes, chez un médecin, sur un navire...

Malheureusement, très vite l'intrigue s'essouffle. On assiste à une série de “bagarres” très répétitives et du coup lassantes. Le héros ne cesse d'être dans les situations les plus périlleuses qui soient, pour être mieux sauvé in extremis et de façon peu crédible.

Si au départ l'intrigue était palpitante, sa résolution est très mal ficelée voire complètement décevante. Plutôt pour ado !

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