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Les Impliqués

Zygmunt Miloszewki

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pocket; 2007


«Varsovie 2005. sous la houlette du docteur Rudzki, quatre patients ont investi l'ancien monastère de la Vierge Marie de Czestochowa.

Entre huis clos et jeu de rôles, cette nouvelle méthode de thérapie de groupe dite "Constellation familiale” ne manque pas d'intensité. Au point qu'un matin, l'un d'entre eux est retrouvé mort au réfectoire, une broche à rôtir plantée dans l' œil… »


Un polar que l'on peut classer dans la rubrique des romans assez sympas.

Pas pour le fond, car sur ce sujet les faiblesses sont nombreuses, mais plutôt pour la forme. « Les impliqués » nous fait traverser Varsovie dans tous les sens, du centre historique au centre moderne, de Praga aux quartiers résidentiels.

La visite ne s'arrête pas là, le déroulement de l'enquête nous permet de pénétrer dans l'intimité d'intérieurs divers : chez un fonctionnaire mal payé, chez un psychiatre aisé, chez un pauvre bougre ancien milicien de quartier…

Nous découvrons donc une Varsovie moderne tout en pressentant au fur et à mesure de la narration, que le poids du passé n'est jamais très loin !

Les dossiers constitués par les services de la « police communiste » sont archivés mais dans ce domaine de l'ombre, la mafia semble avoir pris le relais.

Chaque nouvelle journée d'enquête s'ouvre sur une page qui fait office de bulletin d'informations. On y décèle la persistance d'un fort sentiment de conservatisme !

En ce qui concerne le fond, ce roman m'a largement moins plu.

Le meurtre du départ se déroule durant une séance de thérapie peu banale.

Si ce procédé semble bien documenté, il n'en va pas moins que cela m'a laissée dubitative !

Tout cet aspect « psy » rend l'intrigue si tordue qu'au dénouement, il faut être bien concentré pour comprendre « qui est qui et qui a fait quoi  ! »

De plus, le procureur Theodore Szacki, personnage principal dans cette enquête puisque, comme il aime le rappeler « on n'est pas dans une série américaine », en Pologne c'est le procureur qui mène l'enquête sur le terrain, est souvent d'un sexisme larvé très agaçant.

Cet homme qui a des côtés fort sympathiques est a priori incapable de décrire une femme sans terminer par nous dire si elle est à son goût ou pas ! On finit par se demander « pour qui il se prend, celui-là !? »

Sans compter ses tergiversations sur sa vie privée qui finissent par être lassantes.

Seuls restent Varsovie, l'histoire chaotique de la Pologne et le suspense !

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