top of page

Johnny Bruxelles

Blasband Philippe

photo (7).heic
0
essai4.png

Grasset, 2005


« Héros éponyme de ce roman, Johnny Bruxelles a commencé par être Joris Van Brussel, un journaliste de la presse locale également détective. Géant dégingandé, truculent et maladroit, joyeux luron, profondément triste. On l'appelait Johnny Bruxelles parce qu'il était inséparable de Bruxelles, qu'il y était né, et qu'il allait certainement y mourir. »


Johnny Bruxelles, journaliste et enquêteur (terme qu'il préfère à détective privé) se sent menacé. Il trouve refuge chez le narrateur qui se serait bien passé de cette présence encombrante. Le début du roman est original et très drôle. Johnny Bruxelles est un personnage fantasque, tour à tour agaçant et attachant.

C'est d'ailleurs pour cela que ses hôtes ne parviennent jamais à lui dire, ni même à lui faire comprendre qu'il est temps de partir de chez eux.


La menace qui pèse sur le héros, ce géant qui pourtant semble se fondre dans tous les décors, est très sérieuse… Elle provient du département Kabouter, un service administratif créé par un ministre pour enquêter sur la disparition de ses nains de jardin.

Le service est constitué de tous les agents trop zélés dont chaque service essaie de se débarrasser. Une fois ce bureau opérationnel le ministre déménage et intègre un quartier où les nains de jardin ne sont pas de mise. Il oublie cette histoire de département. Mais trop tard, le service Kabouter existe et va se mettre à enquêter sur tout et sur tous devenant une puissance menaçante dont personne ne sait par qui elle est commanditée !


Ce point de départ, quelque peu déjanté, est très drôle. Malheureusement le fil conducteur ne tient pas la distance.

Johnny Bruxelles cherche qui a diligenté l'enquête sur lui. C'est l'occasion d'entraîner le lecteur dans différents quartiers de la capitale belge mais également dans différents milieux : la presse, les politiciens corrompus, la guerre des polices,  chauffeurs de taxi, coiffeurs…. jusqu'au monde des philatélistes !


L'intrigue est tellement confuse qu'on finit par se perdre complètement. Elle n'est qu'un prétexte pour dépeindre des portraits et des tableaux de la ville mais il en résulte un tel fouillis que l'intérêt est largement émoussé, passé la première partie du roman qui plante ambiance et décor.

Quelques pages restent savoureuses mais l'ennui s'est installé !


icone retour.jpg
Retour vers l'escapade ou le parcours
bottom of page