La main de Joseph Castorp
Pedro Joao Ricardo
1
collection Point, 2013
"Au petit matin dans un village isolé du Portugal, Celestino quitte sa maison armé de son fusil. Il est retrouvé mort, peu de temps après. Aux yeux de tous, l'homme était plein de mystère. Pour résoudre l'énigme de sa disparition, son ami le Docteur Augusto Mendes revient sur l'histoire de sa propre famille, marquée par les années de dictature, la répression et les guerres coloniales."
Difficile de recommander ce livre. A priori, tout est parfait : un roman polyphonique sur trois générations, un médecin, un militaire et un pianiste. Les personnages, les destins et les époques se croisent et s'entrecroisent. Un exilé argentin, un médecin qui aime Jean-Sébastien Bach, un peintre unijambiste, la dictature, la révolution des oeillets, la guerre en Angola.
Ce livre nous offre une promenade dans l'histoire et dans la géographie.
Malheureusement, l'histoire est parfois confuse et il faut faire un réel effort pour resituer personnages et époques. De plus et c'est là le plus dérangeant, il n'y a pas vraiment de dénouement. Tout au long du livre on attend avec une folle impatience de savoir enfin pourquoi et comment est mort Celestino !
Eh bien on le saura pas !!!
C'est la frustration totale, parce que si en tant que lecteur, on a accepté de se laisser embarquer dans une histoire compliquée entre un petit village portugais, Lisbonne, Buenos Aires, Vienne, c'est surtout pour que le mystère du départ soit dévoilé !
Peut-être ai-je raté le tome 2 ?