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La peau du tambour

Pérez-Reverte Arturo

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collection. Point, 1997.


« L'église Notre-Dame des Larmes de Séville suscite passion et convoitise. Quand des crimes y sont commis, Lorenzo Quart est missionné par le Vatican. Croisant une belle aristocrate andalouse, un banquier épris de spéculation, des malfrats chargés d'espionner un agent secret… il découvrira que la clé de l'énigme est enfoui sous les vieilles pierres de la ville autant que dans l'âme de ses habitants. »


La peau du tambour est un polar agréable  à lire qui permet de parcourir les rues de Séville. Le lecteur retrouvera le charme de se perdre dans les ruelles du quartier de Santa Croce. Il admirera, à travers les yeux des personnages principaux, la place entre la cathédrale et l'Alcazar…

Le charme de ce polar réside avant tout dans le lieu de l'action, on navigue dans une ville à l'histoire millénaire et aux senteurs d'orangers.


Au premier abord, l'intrigue n'est pas compliquée à saisir, les rapports entre les personnages l'est un peu plus pour qui n'est pas au fait des rapports de hiérarchie éclésiastique.

Au sein de l'Église, tensions, rivalités, pressions et coups bas sont pléthores, écornant allègrement le concept de « charité chrétienne ».

Le héros, Lorenzo Quart, bien qu'homme d'église, a tout de l'enquêteur ou du négociateur de la société civile. Au centre de l'intrigue, on trouve un curé, bourru mais attachant. Ce dernier, plus sensible aux gens qu'au dogme, se bat pour sauver une vieille église vouée à la disparition, au profit d'un projet immobilier justeux.


La galerie de personnages est hétéroclite ce qui la rend intéressante et permet d'alterner gravité et humour.

Malheureusement, le dernier tiers du roman tourne en rond et accumule les répétitions aussi bien dans les situations que dans les descriptions.

Le dénouement n'est pas décevant, mais on ne l'apprécie pas à sa juste valeur, tant la narration s'est étirée inutilement. La hâte d'en finir gâche la fin de la lecture.

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