Tout ce dont on rêvait
Roux François
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Albin Michel 2017
"Dans les années 1990, Justine, 25 ans rêve une grande histoire. Elle tombe éperdument amoureuse d'Alex depuis leur nuit passée ensemble. Mais 20 ans plus tard, c'est avec son frère Nicolas qu'on la retrouve mariée et mère de deux enfants.
Elle vit un bonheur tranquille et sans histoire, jusqu'au jour où Nicolas est licencié et plonge irrémédiablement."
François Roux ne m'avait pas totalement convaincu avec “Le bonheur national brut” fresque des années Mitterrand et c'est encore le cas cette fois-ci ! Ce livre se laisse lire mais on n'est pas emporté, ni par l'histoire, ni par les personnages. Pourtant on devrait ! Les ingrédients pour me plaire étaient censés être réunis. Ce livre est décrit comme une “chronique de notre époque minée par le chômage et les compromis idéologiques”
Certains aspects sont bien vues, notamment en ce qui concerne l'évolution des rapports sociaux de Nicolas, après la perte de son emploi, la lente évolution de son emploi du temps.
Cependant, tous ces personnages qui expliquent les mauvais choix de leur vie par leurs “traumatismes d'enfance”, ça finit par profondément agacer et par annuler toute empathie.
Au point que j'en suis presque arrivée à être totalement indifférente au sort de ce trio amoureux exaspérant.
Les deux seuls personnages qui ont un quelconque intérêt, sont l'horrible et tyrannique grand-père Joseph qui vire de l'extrême gauche à l'extrême droite et Adèle la petite fille qui a les yeux bien ouverts sur les dérives de notre société individualiste.