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La légende d'une vie

de Stefan Zweig

Mise en scène de :

Caroline Rainette

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Adaptation et traduction, Caroline Rainette avec Caroline Rainette, Lennie Coindeaux, avec la voix de Patrick Poivre d'Arvor.

 

En cette fin de journée, l'effervescence règne dans la maison des Frank pour la présentation publique de la première œuvre poétique de Friedrich, fils du célèbre poète Karl Amadeus Franck, véritable légende portée aux nues par son épouse et sa biographe, Clarissa von Wangen.

Écrasé, sous le poids de cette figure paternelle, par cette gloire qui le réduit à néant, terrifié par le regard sans pitié des bourgeois et intellectuels de la haute société, Friedrich ne supporte plus de devoir suivre les traces de ce père vénéré de tous.

C'est alors que la vérité lui est enfin dévoilée.

 

Le thème de la pièce est très intéressant. Les œuvres de Stefan Zweig nous font toujours toucher du doigt la psychanalyse, tout en ouvrant la porte de cette discipline complexe avec des cas concrets.

“Légende d'une vie” s'attache à démontrer à quel point l'image du père peut être néfaste au fils quand elle paraît inégalable.

Il est aussi question des non-dits et de la différence entre la légende et la réalité d'un individu.

L'essentiel de la pièce tourne autour du fils qui sera délivré d'apprendre que son père n'était pas l'être parfait qu'on lui a toujours décrit.

Le cas de sa mère n'en n'est pas moins intéressant. Par amour, et sans malveillance vis-à-vis de son fils, elle aura construit la légende sur mensonges et manipulations.

 

Le texte de Stéphane Zweig est pertinent, les caractères dépeints avec finesse et intelligence.

Malheureusement la pièce n'est pas tout à fait à la hauteur. Les acteurs sont bons, le décor soigné, la petite taille de la scène donne un côté intimiste qui sied bien au noeud de la question très personnelle.

 

Mais la mise en scène est un peu trop lisse au vu des sentiments dont il est question. La redondance des dialogues est parfois ennuyeuse par manque de dynamisme. Cette pièce, prévue pour sept personnages trouve ses limites dans cette adaptation beaucoup trop répétitive dans sa mise en scène.

 


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