Mélancolie(s)
Mise en scène de :
Julie Deliquet
1
avec Julie André, Gwendal Anglade, Éric Charon, Aleksandra de Cizancourt, Olivier Falez, Magaly Godenaire, Agnès Ramy et David Seigneur.
L'idée de départ était excellente. Nous plonger à la fois dans “Les trois Sœurs” et “Ivanov” de Tchekhov, avec pour fil conducteur la mélancolie très présente dans l' œuvre de ce dernier.
Le résultat est malheureusement quelques peu décevant !
La première partie de la pièce est intéressante.
Pour son anniversaire, Sacha est entourée de sa famille. Le souvenir du père mort, un an plus tôt, est encore très présent mais la fin du deuil s'annonce. Un ancien proche de la famille, Nicolas, accompagné de sa femme et d'un drôle d'ami arrive de façon impromptue.
Nicolas c'est Ivanoff et sa “mélancolie violente”.
Cette rencontre va bouleverser la vie de chacun. Le destin des personnages ne résistera pas à leurs questions existentielles.
L'histoire et les sentiments mis en exergue sont intemporels et universels, et en cela la mise en scène et le jeu des acteurs plutôt bien vus.
Il est regrettable que la deuxième partie de la pièce tourne sacrément en rond. Notre Ivanoff, en proie à sa violence et sa mélancolie, surjoue et se répète inlassablement !
En tant que spectateur, il finit par nous agacer au plus haut point et la pièce devient d'un ennui fâcheux !