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Modi

de Laurent Seksik

Mise en scène de :

Didier Long

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avec Stéphane Guillon, Geneviève Casile, Sarah Biasini, Didier Brice.


"Dans le Paris de Picasso, de Cocteau, de Max Jacob, un homme règne sur la vie d'artiste : Le prince de cette bohème, c'est Modigliani. Génie inclassable, dandy provocateur à la vie scandaleuse, son œuvre raffinée porte un regard intime sur le monde."


Un très bon moment de théâtre puisque “Modi” allie la qualité pour le fond et la forme.

J'y allais avec un a priori très positif puisque j'aI beaucoup apprécié tous les ouvrages de Laurent Seksik, mais après tout au théâtre, on prend toujours un petit "risque" la représentation n'étant  pas le travail d'un seul.


Le décor est très beau, et la mise en scène en joue habilement pour nous promener dans la vie de Modigliani. Les acteurs sont tous très bons. L'humour grinçant, le cynisme et les provocations du Prince de la Bohème, vont comme un gant à Stéphane Guillon. Les échanges entre les personnages sont savoureux, avec toujours sous-jacente, une attaque contre les bien-pensants, les marchands d'art, ou les autres grands noms de la peinture qui par leur travail, induisent l'obligation  d'appartenir à un courant pictural.

En plus de l'humour, nous assistons à de grands moments d'émotion : les désespoirs et colères de l'artiste, les appréhensions de sa compagne, prête à tous les sacrifices pour l'objet de son amour.

 

Dans le domaine des émotions, la scène où Modigliani oblige son marchand d'art et ami à réécouter l'échec de sa première exposition à cause des toiles de nues mises en vitrine,  est particulièrement réussie.

Une pièce a voir pour Modigliani, pour Stéphane Guillon, ou pour le théâtre tout simplement.




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