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Pacific Palisades

de Guillaume Corbeil

Mise en scène de :

Florent Siaud

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Comédienne :  Évelyne de la Chenelière

1h 20, Théâtre Paris-Villette jusqu'au 4 décembre


« En 2015, un homme prétendant être mi-homme mi -extraterrestre - et agent des services secrets américains - est retrouvé mort dans sa voiture. Son garage cache des millions de dollars en armes, munitions et petites coupures.

Autour de lui gravitent plusieurs femmes.

Pacific Palisades part de cette intrigant fait divers californien pour mener l'enquête. Fiction ? Réalité ? »


La mise en scène est très originale. Au premier abord, on s'attend à un seul acteur en scène, assez classique comme le laisse suggérer le décor très minimaliste. On est rapidement surpris de l'habile utilisation du multimédia. Puisqu'il s'agit d'une enquête, il est question de lieux géographiques. Les spectateurs les découvrent grâce à Google Maps ou Google view. Il est question de Facebook... un fil d'actualité nous est projeté. Il en sera de même pour des articles de journaux ou des enregistrements de conversations téléphoniques….


La comédienne est excellente et l'histoire à la fois étonnante et intrigante donne envie d'en apprendre plus sur le fait divers dont il est question.


Malheureusement la narration nous perd très vite. Évelyne de la Chenelière joue plusieurs personnages, homme ou femme mais est principalement le narrateur qui est également celui qui mène l'enquête. 

Entre sa vie et celle de celui qui est l'objet de ses recherches, tout se brouille. On finit par ne plus savoir ce qui est de l'ordre de la fiction ou de la réalité :  ce qui relève de la vie de Jeffrey Alan Lash, cet étrange personnage dont on ne saura jamais si ce n'était qu'un manipulateur ou un individu avec des objectifs précis, et ce qui a trait à la réalité de la vie de l'écrivain qui part sur ses traces.


Certains y verront une analyse de la frontière souvent ténue entre la perception du réel et du fictionnel pour les auteurs.

D'autres, comme nous, regretteront d'être noyés dans la multitude des personnages et dans une espèce de brouillard qui au fil de la pièce nous a semblé s'épaissir.

Malgré une belle prestation, une scénographie très travaillée et réussie, c'est la perplexité, ainsi qu'un sentiment mitigé, qui ont pris le dessus à l'issue de la représentation.

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