« Marie Gertrude s'est mise en grève et elle a enfourché sa mobylette pour inciter à la Révolution !

Avec ses tubes révolutionnaires et les chansons de Moustaki, l'amour de sa vie, elle chante à tue-tête, en solo, en plusieurs langues, ou avec une chorale improvisée pour enflammer la foule, barricader la cour parce qu'El Pueblo unido jamas sera vencido ! »

C'est une révolution clownesque et musicale très sympathique et réjouissante.

Marie Gertrude, Marie Gégé pour les camarades, est interprétée par Carolina Garel dont l'objectif est de créer un spectacle 100 % avec le public. Chaque représentation est donc différente selon les réactions et la participation ou non de chacun.

Si nous aurions aimé plus de chansons, force de constater que les interactions avec le public étaient telles que la comédienne a pu s'en donner à cœur joie dans l'aspect clownesque.

Marie Gertrude, syndicaliste convaincue s’est mise en grève. Elle a photocopié les paroles de tous les chants révolutionnaires au CDI de son bahut, discrètement (il faudra donc lui rendre à la fin !), a enfourché sa mobylette pour sillonner les routes de France et insuffler un vent de révolte. À travers son récital, c'est l'histoire des luttes sociales et féministes qui nous apparaissent.

Cette sympathique Marie Gertrude qui n'a pas la langue dans sa poche, n'hésite pas à inciter son auditoire à aller " brûler " l'église après la réunion. Elle nous offre une bien agréable moment, drôle et politique à la fois .